Chroniques

The Leftovers

Dans la série d’articles à vous re-publier se présentais celui-ci sur la géniale série The Leftovers. La troisième et dernière saison arrivant prochainement à l’antenne il est l’occasion d’en reparler un petit peu.

L’histoire se construit sur une hypothèse : “Que se passerait-il si 2% de la population terrestre disparaissait d’un coup, sans raison ?”

La première saison se déroule dans la ville de Mapleton et se centre sur une famille, celle du Cherif Garvey. Autour de lui transite toutes sortes de personnages, ses deux enfants chacun emmuré dans leurs problèmes, sa femme enrôlée dans une étrange secte ou encore son père harcelé par d’étranges visions…

Actuellement la série ne compte que deux saisons, mais est renouvelée pour une troisième et dernière saison.

Globalement, j’ai bien aimé la série sans pour autant l’avoir adoré, comme souvent je me suis sentie obliger de sauter quelques passages trop pénibles, lents, inutiles ou juste chiants (à mes yeux). Malgré ça, j’ai apprécié la trame et la majorité des personnages (sauf toi Laurie, oui oui).

Si la première saison met en place les personnages et l’univers, c’est surtout la deuxième saison que j’ai le plus apprécié : les personnages sonnent plus vrai, la nouvelle ville est intéressante et l’intrigue plus captivante. J’y ai trouvé plus de suspens et de tension que dans la saison précédente (où j’ai d’ailleurs sauté plus de passages).

La saison 2 axe aussi beaucoup plus son histoire sur le thème de la famille, les sentiments se communiquent mieux aux spectateurs et on se sent plus proche des personnages. Concrètement, c’est quelque chose qui, pour moi, manquait dans la première saison : trop de personnages étaient abordés et tous ne m’intéressaient pas. Pour moi, c’est le noyau Kevin/Nora qui est impactant et qui m’intéresse. Même si tous les évènements et les personnages externes sont liés entre eux, je ne peux pas m’empêcher de m’ennuyer (surtout avec la secte, mais olala).

Par contre, sur la saison 2, j’ai totalement détesté les passages de délires quand Garvey est entre la vie et la mort. Sérieusement, pourquoi nous donner des choses si peu terre à terre ? Certes, ils s’en servent pour régler des problèmes, avancer l’histoire mais je ne suis pas sûre que ce passage justifiait de durer un épisode entier (surtout quand on sait que hop hop rebelote dans le season final).

Pour conclure, même si la série se perd parfois et que tout n’est pas intéressant, elle reste agréable à regarder. Pour moi l’histoire vaux quand même le coup de regarder la série, et la regarder reste tout de même une partie de plaisir. Certains personnages et questionnements nous poussent à continuer. Attention quand même à ce rappeler que la série traite le sujet de la perte et qu’il y a peu de chance que l’on ai une explication aux disparitions. Je croise les doigts pour que, à la fin de la saison 3, la série se termine bien et finisse de répondre aux questions lancées dans les saisons précédentes. (Pitié, n’en faites pas une série à rallonge, l’histoire n’en a pas besoin).

Ovation spéciale pour le générique de la deuxième saison, travaillé et assez beau à regarder (très dans l’ambiance HBO / True Blood par contre). Les musiques de la série sont aussi en général assez sympathique à écouter.

Merci à Lisa pour la correction.

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