La BD d’Harfang est sortie en 2014, mais c’est toujours une œuvre que j’apprécie. Je reviens un peu dessus dans une toute petite review, en attendant d’avoir du frais à vous servir !
A l’origine Harfang est une bande dessiné publié sous forme de webcomic. Je me souviens qu’à l’époque j’avais été surprise et contente de trouver l’histoire publié en magasin. L’histoire est développée en un unique volume et à la fin se trouve quelques pages qui retracent les recherches graphiques autour du projet.
À quelques jours de leur mariage, Lynette et Bran partent se promener en forêt. Le rendez-vous amoureux tourne rapidement au cauchemar quand leur route croise celle d’une terrible sorcière qui transforme les jeunes innocentes en oiseaux pour les mettre en cage. Lorsque Lynette est victime du sortilège, son bel amant est bien décidé à tout faire pour la sauver. Quel qu’en soit le prix…
L’histoire est en réalité une réécriture libre du conte Jorinde et Joringel des frères Grimm dans une inspiration asiatique, on devine facilement les traits culturels Chinois, Coréens ou Mongol au travers des costumes et coutumes. C’est très plaisant de trouver des histoires qui nous plonge dans l’Asie en se détachant un peu des grands thèmes habituels, comme le folklore japonais. Je connaissais déjà assez vaguement le conte de base écrit par Grimm, mais l’histoire d’Harfang sait s’en distinguer en y apportant ces propres éléments.
Contrairement à ces albums publiés habituellement on note ici qu’Aurore se tourne plus vers une histoire qui se veut manga (les pages d’origine du webcomic sont d’ailleurs en noir et blanc), et l’apparition de petit « chibis » nous rappelle cette idée. La rapidité de l’Histoire, découpé en courts chapitres, et voulue pour garder cet aspect « conte » ou seul l’essentiel de l’histoire est raconté. Tout s’enchaîne très vite.
Cet ouvrage reste une bande dessiné que j’apprécie toujours autant, même trois ans après. L’ouvrage est beau et l’ensemble est facile à lire, ce qui peux en faire une bonne idée de cadeau.
